romubricoltout

Encore une nouveauté dans l'atelier  ,

une scie SERM modèle TUX 250.

La lame fait 400mm de long ,on peut couper du rond de 250 mm 

comme d'habitude tout commence par une annonce.

publié le matin , je prend contact le soir et je file la chercher le lendemain.

Chargement facile

 Le déchargement est plus simple que pour l'étaux limeur , je pense que la différence de poids doit y être pour quelque chose.

elle va recevoir un bon coup de nettoyage et le bac à lubrifiant est vidangé ( sacré mélasse à l'intérieur )

la plaque constructeur est située sur le tendeur de courroie

 Elle est plus propre  et est prête pour le service

La vitesse de  descente de la lame  est réglable par ce bouton.

Je ne sais pas comment se fait le graissage de cette machine mais il y a sans arrêt de la graisse pas bien propre qui ressue entre les flasque de l'archet. Il ne m'en faut pas plus pour sortir la caisse à outils et dé-boyauter la bête.

Le flasque extérieur est maintenu par trois goujons et derrière il y a l'archet qui est muni de cavités remplies de graisse , celle-ci est un peu usée je pense et je vais donc la remplacer.

Vue sur le vilebrequin

Vue sur la face qui est en contact avec le flasque coté entraînement

Le flasque après nettoyage.

En grattant la peinture de l'archet qui s'ecaille je retrouve les couleurs d'origine de la machine , en effet les scies SERM étaient verte et pas bleu comme celle-ci , ce vert ressemble fort au vert jade de chez Hammérite.

L'archet quand à lui était jaune .

Donc aprés un bon coup de nettoyeur haute pression il va être peint en jaune , la peinture s'arrêtera là , si je m'écoutait je démonterai tout pour la repeindre entièrement mais il faut savoir se limiter  ( mais bon je le ferai quand même ! un jour )

La graisse est remplacée par de la nouvelle.

Quatre cartouches de graisse de 400g ont été necessaire pour remplir tous les logement qui servent de réserve .

Le flasque est remonté et le serrage des trois vis est fait en laissant un jeu suffisant pour le glissement de l'archet.

Pendant les premiers moments de fonctionnement le trop plein de graisse s'échappe de la machine , c'était bien la peine d'être aussi gourmande pour en rendre autant !

Un jour le système de descente à cessé de fonctionner  , comme je ne sais pas ce qui se passe là dedans il va faloir ouvrir.

Il faut démonter la poulie principale et le galet excentrique pour pouvoir retirer le support du piston de pompe.

La pompe et son support.

Le galet d'exentrique en éclaté  , je vais en profiter pour lui donner de la graisse neuve .

Le piston de pompe.

Le tube en cuivre sert d'aspiration et de refoulement en liaison avec la boite à clapet.

Le flexible sert de délestage de la pression d'huile , quand le piston est en position haute il découvre une lumière qui donne sur le flexible et laisse passer la pression du vérin vers le piston qui est en phase d'aspiration , du coup l'archet est tiré vers le haut par un gros ressort pendant le recul de la lame .

La vis et la bille servent de purge d'air du piston .

Le système de régulation de la pression d'éffort de coupe est assez simple , le levier comprime plus ou moins un ressort qui pousse une bille qui fait office de soupape de régulation de pression.

La partie en hélice qui est manoeuvrée par le levier rotatif .

Les deux clapets de la pompe.

Je pense que mon problème venait de la bille d'aspiration qui n'était plus tout à fait étanche  , je l'ai frappé sur son siège et tout est rentré en ordre .

La bille de réglage de pression et son ressort .

Un petit nouveau dans l'atelier.

c'est un étau limeur KLOPP 375  , pourquoi un étau limeur alors que la fraiseuse à remplacé ce type de machine depuis bien longtemps ?

Pour deux raisons , une pratique et l'autre sentimentale.

La première c'est pour faire du clavetage et la seconde est tout simplement que c'est la première machine que j'ai apris à utiliser lors de ma formation d'usineur il y à maintenant quelques années , j'étais en BEP/CAP opérateur régleur en systèmes d'usinage , c'était en 1986.

Tout commence par une annonce .

 Je suis tombé sur une personne charmante qui cédait son outillage et qui a fait un heureux.

 Le chargement à été facile comme d'habitude quand on a le matériel qui va bien .

 Je fais un bon arrimage , il fait quand même 950kg et il vaut mieux prévoir un éventuel coup de frein , surtout que la route est un peu enneigée en ce dimanche de décembre.

 Arrivé à la maison  le déchargement ne se fait pas aussi facilement que je le pensait  , une telle masse au bout de la chèvre n'est pas évidente à manipuler.

 Le plan d'élinguage se trouve dans la doc technique trouvé sur le net.

Bienvenue dans ta nouvelle maison petit KLOPP

ça y est il est posé au sol , le reste du déplacement se fera sur des rouleaux 

reste à le nettoyer , il est enduit de graisse sur les surfaçes usinées ce qui l'a bien protégé de la rouille.

Mais avant tout j'ai encore un peu de travail sur la restauration de la fraiseuse.

Cet étau limeur n'a pas de boîtier de commande  , je vais donc lui refaire une armoire électrique. J'ai commandé un coffret métallique de 300x200x150 et le reste des composants électrique proviennent de machines mises au rebut chez le ferrailleur.

Le moteur est à double enroulement pour les deux vitesses , il y a deux contacteurs à condamnations mécanique et électrique pour pour qu'il n'y ai jamais la possibilité d'envoyer le courant sur les deux enroulements en même temps.

Le pupitre est simple avec la sélection de vitesse par interrupteur rotatif , boutons marche et arrêt et bien sûr l'arrêt d'urgence.

Ma fraiseuse arrive enfin à la maison après toutes ces années où je n'avais ni la place ni le temps pour la rapatrier de mon ancien atelier de Reims .

Un matin , ça m'a pris d'aller chercher la machine alors même que je n'avais pas encore la place pour l'instaler ,  elle me manquait trop et il faut bien que les choses avancent !

Comme lors de son deuxième déménagement (et oui ça fait dejà deux fois que je la déplace ! ) elle va être séparée en trois parties.

C'est le bâti qui monte le premier dans le camion.

La pente est un peu raide mais il va y aller centimètre par centimètre.

La table et la console attendent sagement leur tour.

Une fois arrivé à la maison c'est en glissant sur des cornières que tout ce petit monde avance vers l'atelier. Le sol de la cour est encore en terre mais ça va changer .

la peinture est plutôt défraîchie , il faut dire qu'elle à quand même 47 ans

je ne pouvais pas la remonter sans un petit nettoyage .......mais cela s'est transformé en grosse révision , démontage total de tout ce qui s'appele assemblage , décapage de la peinture ( enfin ce qui en reste ) et ensuite peinture. Un peu plus de boulot qu'un simple déménagement  !

De la vielle graisse mélangée aux copeaux est abondamment présente sur les pièces , un bon bain de gasoil va venir à bout de tout ça.

Je n'ai pas eu trop de mal avec la peinture vu le peux qui reste.

La boite des avances.

Les pièces sont déjà un peu plus propres

Du côté de la vis d'entrainement du déplacement longitudinal un roulement est HS , comme c'est une machine Anglaise ils sont en système impérial et pas facile à trouver  très cher ! enfin c'est pour la bonne cause .

Entre temps je casse la dalle (plutôt une chape maigre ) de la troisième partie de l'atelier pour décaisser et tout mettre à niveau .

A droite seulement 10 cm à retirer , à gauche 40 cm , j'ai chargé une paire de caisses de gravas à la déchetterie.

La trace sur le mur c'est l'ancien niveau de la terre , maintenant il ne reste que 5 tonnes de béton à couler.

Les carters sont prêts pour la peinture  , je vais prendre de l'hammerite martelée comme elle était à l'origine et pour avoir une teinte ressemblante j'ai mélangé un pot de 0.75 L de vert jade avec 0.25 L de vert épicéa

La colonne est seulement poncée pour égaliser les marques et retirer la vielle peinture qui cloqueVoila la différence ,ca valait le coup quand même.

Comme il s'est passé plus de 6 mois entre le démontage et cette photo, j'ai étalé sur une table la plupart des pièces dont je ne me souvenait plus franchement de leur emplacement et par déduction et vague souvenir tout a trouvé sa place , ne faites pas comme moi en mettant autant de temps entre le démontage et le remontage ( mais bon , entre temps la cour s'est pavée ! , cf photo précédente )

Maintenant que la dalle est sèche je peux commencer le remontage final.

Fini le temps des manipulation à la barre a mine et divers bouts de bois , c'est quand même plus facile comme ça.

Une chose qui ne se voit pas mais il y a sous la fraiseuse à cet emplacement une épaisseur de béton de 30 cm qui sont les futures fondations de la fraiseuse de mes rêves ......... une Huron 

Petit à petit les différent organes prennent place.

j'en ai profité pour refaire le fleurage des glissières.

Je regarde l'état de la graisse des roulement du moteur et elle n'est pas en bonne forme.

Du coup je démonte le moteur pour le nettoyer et changer la graisse .

Elle est enfin remontée et fonctionnelle  , cette restauration a été un véritable plaisir et je vais pouvoir de nouveau faire des copeaux et en plus sur une belle machine .

Une belle trouvaille !!!

je vais régulièrement chez le ferrailleur du village d'à côté , pour y porter des métaux mais c'est surtout un prétexte pour aller trainer sur le parc à ferraille.

L'autre jour je fais mon tour mais rien de spécial à récupérer , au moment de plier bagages je regarde un camion benne vider sa cargaison et là dans un enchevêtrement de tubes , d'éssieux  de camion , bidons et autres ferrailles , je vois ce qui pourrait ressembler à une presse hydraulique .

Je jette un oeuil et  mis à part la peinture qui fait défaut elle n'est pas tordue ( elle est quand même en vrac dans 24 tonnes de ferrailles ) et semble complète.

Je vais demander au chef de parc si il y a moyen de la sortir pour l'acheter et il est d'accord.

Elle est chargée dans mon camion et je passe à la bascule , le bébé fait 550 kg .Pour le momment tout va bien mais de retour à la maison c'est encore une autre histoire. Une demi tonne à descendre du camion  et à renter dans l'atelier où il n'y a déjà plus de place c'est encore une folie , mais bon je suis trop content d'avoir une presse , en plus c'est vraiment un coup de chance d'être tombé dessus à ce momment là.

 L'objet du déli. une presse FOG

A ce stade je ne sais pas si elle fonctionne mais si le vérin est HS j'aurais au moins un cadre pour une presse bricolée avec un cric bouteille.

 Elle ca descendre du camion en pièces détachés , ça fait moin lourd.

le piston fait 100mm de diamètre et est donné pour une force de 50 tonnes 

 le démontage continu.

les plaques du tablier sont en tôle de 20mm et pèsent un peu lourd.

 le verin contenait de l'eau et l'huile faisait une sorte de mayonnaise , de toute façon je vais tout démonter et nettoyer

 Hulys se demande ce que son maître va faire de ce tas de ferraille.

  Toutes les pièces sont passées au nettoyeur haute pression et ponçé avant peinture.

Au final cette presse est repartie pour une nouvelle vie , elle plafonne à 40 tonnes mais c'est déjà pas mal , j'ai fais un essai de pliage à 90°dans du plat de 50x10 et le mano monte seulement à 10 tonnes  , il me reste donc un peu de marge au niveau puissance.

je vais changer le système de commande de la fraiseuse pour passer sous Linux cnc qui est en accès libre .

Je suis loin d'être un pro de l'électronique mais j'ai glané une foule d'info sur le net et en recoupant les information j'ai réussi a faire ce changement de cn pour la petite BF20.

j'ai choisi l'option d'avoir des éléments séparés pour pouvoir les changer indépendamment en cas de panne .

La carte CN d'origine chinoise est une BL MACH V1.1 .elle prend en charge 4 axes , un relais pour le démarrage de la broche et une sortie 0-10 volts pour le pilotage du variateur de fréquence .Il y a des entrée pour les fin de course des axes et un capteur de jauge d'outil ainsi que l'arrêt d'urgence .

Les cartes de puissance sont des 2M542 que l'on trouve facilement sur le net .

Les moteurs sont alimenté en 36V par une alimentation de 11A.

La broche de 2,2kw refroidie par eau a une fréquence de rotation maxi de 24000 tr/min , ce qui est appréciable quand on usine avec des fraises de très petit diamètre. Le variateur est vendu avec la broche.

Maintenant que les présentations sont faites je vais décrire toutes les étapes de la numérisation de la fraiseuse :

Les câblages de mon armoire peuvent paraître un peu compliqué mais ce n'est pas le cas.

J'ai utilisé des borniers pour faire la transition entre les différents modules électronique mais le câblage peut être fait en direct. 

Voici des captures d'écran du programme de configuration des axes.

Entre deux séances de copeaux la fraiseuse fait aussi de la musique , c'est un G code de la musique de star wars récupéré sur le net . 

Un nouveau tour pour les ateliers de construction de machines à vapeur de Paars (A.C.M.V.P).

j'ai trouvé sur un  site d'annonce  ce tour Ernault-Somua N3 que je vais remettre en production  , il est de 1968.

Par un beau samedi d'été je suis allé le chercher  , le chargement s'est bien passé car le vendeur était plutôt bien équipé en moyen de manutention , c'est pas la même musique chez moi !

Le tour fait 1T5 , on a démonté la tourelle revolver pour alléger la charge. 

il est dans son jus , il y a encore les copeaux

La tourelle et la pompe a lubrifiant.

vue arrière dans le camion .  

Le bac a copeaux , dit moi ce que tu contient et je te dirais ce que tu as usiné , ici c'est de l'alu et du laiton .

La boite de vitesse le la broche .

Le barillet des butées de traînard .

Vue du mandrin de 200 mm .

La tourelle porte outil et quelques outils .

Pour le descendre j'ai fait une rampe bien solide  , il ne s'agit pas de le mettre dans le sable .

Un palan d'une tonne suffit à tirer le tour .

ça avance tout doucement .

le passage du second pied est un peu délicat car on transfère tout le poids du tour sur la rampe et on a intérêt a ce qu'elle soit bien stable .

Une fois le véhicule retiré, il reste un tour sur un toboggan. 

 Maintenant il est posé , pour le faire avancer jusqu'au fond de l'atelier je le fais glisser sur les poutrelles métallique en le poussant avec une barre a mine centimètre par centimètre.

 Amorçage du quart de tour pour le faire renter dans l'atelier .

 La journée et bien avancée au moment où il passe la porte , ça doit faire quatre ou cinq heures que je pousse de la fonte .

Au fur et a mesure qu'il progresse il perd des pièces  , en fait je démonte tout ce qui ne passera pas la porte.

Bon ,  maintenant la nuit commence à tomber il doit être approximativement 22 heures mais j'ai décidé qu'il ne passerai pas la nuit dehors , il n'y a pas beaucoup de marge de chaque côté. En fait il est en place à minuit  , 9 heures de labeur mais quel plaisir de voir l'atelier se garnir d'un nouveau jouet . 

Dès le lendemain j'entame une bonne séance de nettoyage et pratiquement tout est démonté pour vérification et surtout pour comprendre le fonctionnement de chaque organe étant donné que je n'ai pas les doc technique et qu'elles sont introuvable .

 Déjà après un bon nettoyage au gasoil il change d'allure.

En fait il y avait dessus une couche de crasse qui n'était pas de la graisse mais plutôt une sorte de colle ou vernis que j'ai eu un mal de chien a retirer en frottant au gasoil mais qui avait par chance fait une sorte de coque de protection et en dessous tout était bien protégé de la rouille.

Un grand nombre de pièces sont en acier trempé ce qui empêche aussi la progression de la corrosion , on voit que c'est une machine faite pour la production.

Le chariot transversal est muni de rainures en T pour la fixation de la tourelle porte outil et on peut même en mettre une en position arrière .

Les leviers d'avande et de sélection longitudinal / transversal.

Le levier de boite des avances  , on n'a pas beaucoup de choix mais c'est grandement suffisant .

Une des particularité de ce tour est de pouvoir disposer de quatre vitesse de rotation présélectionner disponible comme bon vous semble , je m'explique :

le moteur de broche tourne en permanence et dispose de deux fréquences de rotation commutable par un simple interrupteur, ensuite vous avez deux vitesses mécanique qui sont commandées par un embrayage a disque , donc 2+2 ça fait 4 vitesses et dans les deux sens de rotation sans que le moteur ne s'arrête.

Le plateau porte mandrin de 200mm.

Il va falloir que je change mes habitudes  , la manivelle du traînard est a gauche !

Je continue le démontage , là c'est la coulisse de la tourelle arrière qui est opérée et c'est pas mal encombré de copeaux et de vielle graisse .

Le système d'indexage de la tourelle revolver

Je déposes la boite du traînard car il y a des raideurs sur quelques organes  , un bon nettoyage et c'est reparti .

La crémaillère

Ici c'est le système de commande de l'interrupteur de sélection de deuxième vitesse que est complètement grippé  , un coup de toile émeri pour retirer la rouille et une bonne dose de graisse neuve pour un nouveau départ .

Le levier de changement de gamme en rouge et l'arrière de la broche en rouille au dessus , le passage dans celle ci est de 40mm.

Une semaine après jour pour jour je fais les premiers copeaux  , en fait je ne voulais pas le mettre en route avant d'avoir tout vérifié.

Premiers essais  , rond de 80mm en demi dur , outil a charioter a 45° et on y va , passe de 2mm , nickel ..........passe de 4mm , nickel !.........passe de 5mm , le tour commence a causer  , j'hésite a prendre plus mais il faut que je sache ce qu'il a dans le ventre , allez 6mm , les copeaux sont tout bleu , on continue 7mm .............il cale  , bon maintenant je sais où je peux aller.

Je sens qu'on va faire une bonne équipe tout les deux , des copeaux vont  encore voler tout bleu à travers l'atelier .

A suivre ........

Voici un petit aperçu des maintenant célèbres et réputés rencontres VAPCHAMOISES.

Le cru 2014 aura été musical et pluvieux mais avec une ambiance toujours chaleureuse , du grand art , MERCI Marie et Didier.

Francis assurait la sono avec son orgue fait maison , un travail d'orfèvre.

 il ne manque plus que la routière pour actionner la manivelle , une idée pour un futur projet ?

Aimé était venu avec sa routière.

Alain inaugurait sa decaucille sous les conseils de Claude.

le soir on remise toutes ces belles machine .....

pendant que nous faisons la fête .

Jacques diffuse ses bons conseils

le dimanche on a pris un peu l'eau

mais entre deux gouttes cela ne nous empèche pas de rouler  , c'est pas Gilbert qui va nous contredire .

Je vais passer maintenant à la fabrication de la superstructure de ce bon vieux yaya.

je choisis de faire la caisse en contreplaqué extérieur de 10 mm que je vais ensuite recouvrir de tôle de zinc de 0,68 mm , tout simplement celle qui est utilisé en couverture que l'on trouve en format de 2000X1000 chez les fournisseurs de matériaux pour les couvreurs.

Pourquoi ce choix de construction  ?

premièrement , j'avais tout bêtement une feuille en stock

ensuite c'est un mode de construction simple que l'on peut presque faire sur la table du salon ( j'ai testé)

Le zinc est un métal qui se travail super bien  , se soude bien et en plus il ne rouille pas  .

l'inconvénient du zinc réside dans le fait qu'il est difficile à mettre en peinture mais maintenant il existre des primaires spéciaux qui nous simplifient la vie . 

Les nervures qui vont constituer la forme tu toit sont découpés en CTP de 10 mm à l'aide de la fraiseuse cnc. 

Les découpes des flancs sont exécutées aux dimensions directement par l'atelier de découpe de la grande surface du bricolage.

pour faire le galbe du toit j'utilise la technique du bordage comme en construction navale .

les lattes sont débitées dans du CTP de 5mm

La menuiserie c'est fini , on passe à la tôlerie . Pour faire les plis avec un rayon de 15mm j'ai fait une plieuse pour la circonstance.

C'est tout simplement une cornière de 50 qui fait le vé et un tube de 30 la matrice , un large plat renforce le tube et évite la flexion. 

Le serrage est assuré par deux tiges filetées de 10mm

Le zinc se forme très facilement  .

ici c'est le devant du petit capot  , il y a deux plis à 90°

les angles sont réalisés en formage sur un tas en plomb avec un marteau boule , ils seront soudés à l'étain et une bonne dose de synthofer et d'huile de coude feront le reste .

Usinage d'une plaque d'essai dans un bloc d'alu .

l'allure prend forme .

ici je fais des essais de gravure des plaques SNCF avec la fraiseuse cnc

Entre temps on fait une petite visite au CMCF de Oignie dans le Nord

Romubricoltout est à l'atelier , il à encore des copeaux à faire voler et du métal à tordre , rendez vous à bientôt pour la suite  ........... 

Nous allons maintenant passer dans le vif du sujet , La numérisation de la machine.

-L'ouverture du bâti est agrandie pour permette le passage de la nouvelle noix des vis à billes qui,est plus volumineuse que celle des vis d'origine.

-Le moteur de l'axe Y est placé en arrière de la machine et il faut faire un trou pour le passage de l'arbre de commande .c'est un forêt monté sur une rallonge qui prend son guidage dans l'alésage du palier avant .

-On vois ici le passage de l'arbre au travers du bâti .

-Tournage des supports moteurs.

-Le support de l'axe X se guide sur le bossage du bout de table.

-Le moteur est vissé sur quatre entretoises qui sont elle même vissées sur le support moteur .

-La liaison entre le moteur et l'arbre est assuré par des accouplements à plots en élastomère.

-Le câblage électrique est simple , il faut juste ne pas se tromper dans les couleurs ;-)

-Avec des moteurs de 2,5Nm de couple pour chaque axe , on devrait avoir de bons résultats de puissance .

-On voit ici le montage de la vis à bille de l'axe Z , des butées à bille ont été posées de chaque côté du palier pour s'opposer aussi bien aux efforts de poussée de montée et de descente de la broche .

-Engagement de la vis dans la colonne de la machine , ça passe juste au niveau de la noix mais le principal c'est que ça rentre .

-Le pignon cônique a été conservé pour garder la commande manuelle des axes avec la manivelle .

-Les entretoises de support moteur sont directement vissées dans le palier .

-Les quatre trous ont été pointés en se servant d'un des paliers en alu fabriqués précédement .

-Les trous de fixation de la noix de l'axe X sont pointés par contre perçage en en ayant pris soins de bien positionner l'ensemble à l'aide de butées qui matérialisent les plans de référence .

-Un sacré travail d'équipe lors des séance de modification des machines chez Jacques qui vérifie de son oeil de maître .

-Les machines sont placées comme sur une ligne de montage d'une grande fabrique .

-Va y Rénato , encore un centième à retirer et c'est bon pour celle ci , il en reste 9 autres à faire.

-Petite leçon de commande numérique sur la première machine terminée , en plus ça marche !!!.

-Les cinq dernières machines sont terminée et cela va nous permettre de progresser ensemble dans le monde  de l'usinage à commande numérique . En tout cas c'est une belle aventure qui à réunis les compétences de chacun au service de tous  , c'est ça le PTVF.

-Soudure du bâti.

En parallèle je vais faire un support pour poser la machine dessus et y accrocher l'armoire électrique et le pupitre.

La base est réalisée en tube carré de 100x100mm.